Les yeux de l'automne
Tes cheveux d'or fondu
Et son sourire de soleil
Ses yeux d'un feu invaincu
Rougeoient sans pareille
Son souffle de vie
Et ses larmes perlées
Font penser à la pluie
Ou au vent libérer
Le cuivre de sa peau
Et l'écorce de ses traits
Sont si loin du nouveau
Et si proche du froid mauvais
Le blanc du ciel
J'attrape les nuages
A l'aide d'un lasso blanc*
Blanc comme une page
Léger comme le vent
Je les rentres dans leur enclos
Pour qu'ils puissent passer la nuit
Avec moi, bien au chaud
Pour qu'ils puissent passer leur vie
A paître tout là-haut
La lumière céleste
La lumière du matin
Réchauffe les coeurs
Et pour ne pas se lever en vain
Fait passer les heures.